William New – Selon l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), quinze hauts fonctionnaires sont en lice pour le poste de nouveau directeur général de l’organisation.
La plupart (sinon l’ensemble) des candidats, qui sont tous de sexe masculin excepté un, disposent d’une solide expérience en matière d’élaboration de politiques à Genève et plusieurs d’entre-eux peuvent être considérés comme des familiers de l’OMPI. Parmi les candidats se trouvent des hauts fonctionnaires de l’OMPI, des diplomates expérimentés et haut placés, et des responsables de la propriété intellectuelle issus de différents pays. Il s’avère que toutes les régions du monde dans lesquelles se situent les États membres de l’OMPI sont représentées, excepté la Chine.
Le Comité de coordination de l’OMPI, organe exécutif composé de 83 des 184 États membres de l’organisation, se réunira les 13 et 14 mai 2008 pour désigner un candidat à la nomination à ce poste par l’Assemblée générale de l’OMPI, qui devrait siéger du 22 au 30 septembre 2008.
Les 15 postulants ayant présenté leur candidature avant la date butoir du 13 février sont (par ordre alphabétique) :
Alicia Adamczak (Pologne), présidente de l’office de la propriété intellectuelle
Toufiq Ali (Bangladesh), ancien ambassadeur auprès de l’Organisation mondiale du commerce et des Nations Unies à Genève
Jorge Amigo (Mexique), directeur de l’Institut mexicain de la propriété industrielle
José Graça Aranha (Brésil), directeur du département des enregistrements internationaux de l’OMPI, Secteur des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques
Gjorgji Filipov (Macédoine), ambassadeur auprès de l’Allemagne
Francis Gurry (Australie), sous-directeur général de l’OMPI responsable des brevets, du Centre d’arbitrage et de médiation, ainsi que des questions de droit international en matière de propriété intellectuelle, ancien conseiller juridique
Masood Khan (Pakistan), ambassadeur auprès des Nations Unies
Enrique Manalo (Philippines), sous-secrétaire d’État aux Affaires étrangères, ancien ambassadeur auprès des Nations Unies et président de l’Assemblée générale de l’OMPI
Mauro Masi (Italie), professeur et délégué du Ministère italien des Affaires étrangères pour la propriété intellectuelle à Genève
James Otieno Odek (Kenya), directeur général de l’Institut kényan de propriété industrielle (Kenya Industrial Property Institute)
Philippe Petit (France), vice-directeur général de l’OMPI chargé du secteur des affaires générales et de l’administration
Bojan Pretnar (Slovénie), directeur adjoint de l’OMPI chargé du développement des politiques, Bureau de la planification stratégique et du développement des politiques
Boris Simonov (Russie), directeur général du Service fédéral chargé de la propriété intellectuelle, des brevets et des marques (Rospatent)
Yoshiyuki Takagi (Japon), directeur exécutif du Bureau de la planification stratégique et du développement des politiques et Académie mondiale de l’OMPI
José Delmer Urbizo (Honduras), ambassadeur auprès des Nations Unies
[Remarque : la biographie de certains candidats est consultable sur le site Internet de l’OMPI. Pour y accéder, cliquez ici]
Le poste de directeur général sera donc à pourvoir avec un an d’avance, suite à l’annonce de l’actuel directeur général, Kamil Idris, selon laquelle il quittera ses fonctions plus tôt que prévu.
Selon l’OMPI, le processus de sélection d’un directeur général est régi par la Convention qui a institué l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle et la “Procédure de désignation d’un candidat et de nomination au poste de directeur général de l’OMPI” adoptée par l’Assemblée générale de l’organisation en septembre 1998.